Voilà notre premier message en direct de Madrid (dans notre piaule de 5m²)!!
Tout d'abord commençons par le début: Après des oraux que l'on pense pas mal réussis, nous nous sommes retrouvés Cédric et Thomas jeudi 21 septembre vers 17h30 pour ce qui fut la première expérience erasmus, amener nos bagages de la gare du nord à la gare d'austerlitz (ce qui fut extremement périlleux et douloureux dans un métro archi blindé!!!).
Deuxième mission; notre entrée dans le train Fransisco de Goya en direction de l'Espagne. Forcer de constater notre impuissance à s'exprimer face à notre première question en espagnol venant de l'hotesse d'accueil de la RENFE: "que numero de coche?". La réponse fut en adéquation avec notre pietre espagnol: "hein.... c'est à nous qu'elle parle?".
Troisième mission; Rentrer dans le wagon. Une description du train s'impose:
La largeur des couloirs nous imposa des prouesses acrobatiques et musculaires (bien que très limitées) afin de pouvoir faire passer des bagages deux fois plus large que le corridor (allez donc faire passer un carré dans un cercle....). Cet obstacle franchi, nous pensions pouvoir nous reposer dans la quiétiude de notre cabine: erreur!!!! La cabine étant aussi éxigue que le couloir. Il fallut donc une nouvelle user de stratagémes mathèmatiques pour pouvoir ouvrir les 4 lits sous le regard blasé de nos deux premiers collocataires. A voir la tête de Cédric la fatigue commencée déjà à se faire ressentir!
Quatrième mission; Braver l'ennui. Un petit apéro s'imposait. Nous décidâmes de sortir la bouteille magique de wisky acheté au Leclerc d'Arras. Un verre en appelant un autre, nous nous retrouvâmes au bar du train. Nouvelle surprise, toutes les personnes qui travaillaient dans ce train parlaient espagnol. Ce fut donc notre première Mahou! Nous ne pouvions pas repartir vers nos pénates sur une jambe alors une deuxième puis une troisième ainsi qu'une quatrième complétérent l'addition. Ensuite, il était l'heure d'aller jouer aux cartes. Manque de bol, nos colloc étaient déjà couchés. Il était 21h, plus que 13h de train! On décida de squatter le sas de notre wagon au grand desespoir du chef de voiture. Le train non fumeur sur une si longue distance ne pouvait nous résister. Nouvelle mission: trouver des toilettes pour braver l'interdiction. Ce ne fut pas nos meilleurs cigarettes à la vue des conditions. Tout dans ce train était penser pour les pigmés (référence culturelle à leur petite taille).
Il était enfin l'heure d'aller se coucher. Après une nuit en rien réparatrice (environ deux heures de sommeil chacun dans une cabine surchauffée où s'était installé le champion du monde du ronflement (300 décibels)) nous arrivâmes en Espagne. Nous passâmes au milieu du plateau espagnol en regardant s'ébattre une multitude de biches et de cerf. Madrid nous voilà!!